Rêverie

Et toi, qu’y a t-il dans ton rêve ?

Une lune, des visages, des oiseaux, des fleurs, la brume, des étincelles… Christophe Tissot et Tianjun Li nous font voyager dans un monde onirique avec leur création. Ce duo déforme le réel et construit un univers fantastique pour évoquer une sorte d’Arcadie et questionner les rapports entre l’être humain et la nature. Chaque oeuvre a son énigme comme un songe, une réminiscence, un instant d’illusion… L’exposition est une invitation à la découverte de ces mondes. Les visiteurs sont témoins de rêves dont ils sont aussi les interprètes et créateurs.

On retrouve une douceur poétique et une tonalité tendre imprégnant toutes leurs œuvres. Comme des poèmes romantiques, ces pièces incarnent les moments de la vie, l’imaginaire fantastique et l’aspiration au bonheur.

Commissariat de l’exposition : Chengyuan Wang

Christophe TISSOT est un artiste français né en 1960 à Créteil. Artiste protéiforme, Il s’exprime à grande échelle dans le champ pictural mais aussi dans les arts appliqués tels que la peinture murale, la tapisserie contemporaine et le bijou d’artiste. Artiste engagé, il s’illustre également dans des projets d’intervention pour l’espace public. Son oeuvre empreinte de poésie s’attache à évoquer un rapprochement perdu avec le monde naturel, mêlant à la fois symbolisme, figuration narrative et abstraction.

Tianjun LI est un jeune photographe chinois né en 1999 à Huizhou. Il explore la diversité et la créativité de la photographie et tente de créer une nouvelle dimension visuelle entre la photographie et la peinture. Actuellement, son travail se concentre sur la possibilité de faire coexister de multiples sujets photographiques entre eux. Dans ses oeuvres, Il crée ainsi des blocs harmonieux en superposant, en réorganisant et en mélangeant divers éléments.

Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêvé le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ?

Charles Baudelaire