L’eau comme un être vivant
En 2006, Christophe Tissot crée Le Fleuve Mémoire, polyptyque de 30 m de long. Ce polyptyque réalisé à Saint-Cyr-sur-Loire à quelques kilomètres du fleuve dans un lieu clos appelé la Clarté est inspiré par la Loire, et témoigne de l’importance vitale de l’eau sur notre planète.
L’œuvre de l’artiste parrainée en 2011 par Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, revendique la quête d’une nouvelle renaissance politique capable de réintégrer la Nature et la Culture dans un écosystème global harmonieux.
Extrait de la préface d’Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO
Les Fleuves ont cette faculté de capturer le regard. Happés par l’eau courante, nos yeux se figent sur le déroulement des ondes. La porte s’ouvre alors sur la réflexion, le vagabondage et l’imaginaire… Auto proclamé « homo sapiens », on en viendrait à oublier que le fleuve reste le fleuron de la nature. Et que cette dernière peut se montrer aussi généreuse que violente. Or, la nature ne se dompte pas, au mieux elle s’apprivoise.
Le Fleuve Mémoire participe de cette nécessaire lucidité. Invitant au rêve, il propose à chacun d’interpréter sa réalité. En plongeant dans cet univers pictural, j’y vois la vie aux multiples formes, l’ombre des dangers autant que les potentialités de l’espoir. A ce titre, l’œuvre de Christophe Tissot, s’impose comme une nécessaire escale invitant au respect.